
J’ai acheté de magnifiques chaussures Caterpillar il y a 4 ans. Je les porte encore aujourd’hui ! Il s’en est fallu de peu pour qu’elles disparaissent à tout jamais. Ces chaussures ont vieilli et ont commencé à prendre l’eau. Tout naturellement, je les ai prises dans ma main pour les jeter dans la poubelle de la cuisine. J’entre dans la cuisine, ouvre le couvercle de la poubelle, tend le bras quand soudain, Florence se jette sur moi. Un élan de tendresse ! Maintenant ? Je vais pour lâcher les chaussures dans la poubelle et la prendre dans mes bras. Trop tard. Elle les avait attrapées pour les apporter chez le cordonnier. Adieu tendresse, bonjour chaussures.
1. Chouchoutez vos chaussures
La première étape pour mes Caterpillar a été de les chouchouter. Massage du cuir avec de la cire et le tour est joué. A l’époque, j’utilisais ces chaussures tous les jours. La météo était très humide. Pour avoir des chaussures sèches pour le lendemain, j’avais pris l’habitude de les mettre sur mon chauffage. J’ai trouvé que cela les avait abîmées énormément. Et puis, un jour l’humidité a commencé à rentrer par les talons. La semelle s’était trouée.
2. Il est temps d’aller voir un cordonnier
Maintenant, il faut trouver un cordonnier ! En 1950, il y avait environ 45 000 cordonniers en France et en 2005, il n’en restait plus que 4 000. Les métiers évoluent, la consommation n’y est pas pour rien. « Entre 1995 et 2000, avec l’emploi du plastique et le développement des chaussures à bas coût, la moitié des cordonneries ont fermé », explique Sylvain Dubot cordonnier. Bref, y’en a moins mais on peut toujours en trouver !
Pour 6 ou 8 euros (je ne me rappelle plus), mes chaussures ont eu des semelles refaites. Plus d’eau lorsque je marchais dans les flaques ! J’avais de nouveau les pieds au sec. Et puis, au fil du temps, la chaussure commençait à se décoller ici et là, à être moins imperméable et même à se déchirer. Il est temps de s’en séparer me direz-vous ?
Je vous l’accorde mes photos sont pas top top, mais voyez vous la semelle que m’a rajoutée le cordonnier ? Juste là sur le talon. Il a découpé ma précédente semelle pour un coller un nouveau morceau tout neuf.
3. Réparez ses chaussures !
Il est temps de mettre les mains dans le cambouis. J’ai décidé d’essayer de réparer mes chaussures moi-même. Voici un petit descriptif des réparations effectuées avec les photos qui vont avec 😉
Commençons par les outils qu’ils m’ont permis d’arriver à mes fins. De gauche à droite : le Nikwak est un produit pour imperméabiliser les chaussures que j’ai trouvé Au Vieux Campeur, le Kiwi est un cirage incolore et de la colle Néoprène. J’ai également utilisé une aiguille et du fil à coudre.
A chaque fois que nous mettons nos chaussures, nous tirons sur la languette arrière de celle-ci pour enfoncer notre talon. C’est à force de tirer de cette manière que l’arrière de la chaussure a commencé à se déchirer. Armé d’une aiguille et d’un fil marron, j’ai recousu cette partie. Vous pouvez voir le résultat sur la photo ci-dessus. Je ne suis pas un pro de la couture et celle-ci peut vous paraitre grossière. Sachez qu’une fois portées, les chaussures ne laissent nullement transparaître cette réparation.
Le cuire semble cousu sur la semelle. Pourtant il y a un espace entre la couture et le plastique. Cette partie là s’est décollée. De l’eau commencée à s’infiltrer. J’ai inséré de la colle néoprène dans cette espace. Après quelques minutes de séchage, il faut appuyer fort pour coller la chaussure. Les traces jaunes sur la photo du dessus correspondent à du résidu de la colle. Ces marques ne se voient pas une fois la chaussure portée.
Dernier point, la réimperméabilisation du cuir. Pour cela, l’utilisation d’un produit imperméabilisant à répartir sur la chaussure est le plus rapide. Les chaussures sont de nouveau utilisables. Elles ne prennent plus l’eau et ne se détériorent plus aussi rapidement qu’avant ! Sans réparation, le cuir ne serait plus imperméable, les parties noir et blanche à l’arrière de la chaussure auraient disparu. La semelle serait encore trouée et tout le tour de la chaussure serait en train de se désolidariser de la semelle.
Et voila le travail ! Merci Florence !
Thibault.
Sources : L’union Presse ; Sud-Ouest
Super !! il faut que j’aille faire refaire mes semelles moi aussi !!
Tu me diras si tu as eu du mal à trouver un cordonnier ?
Bonne journée !
caterpillar ,doc martens ,mephisto et certaines jalattes sont des montages collés sur gommes qui se désagrègent plus ou moin vite et vu le prix du recolage ou changement de semelles ca coute un peu priviligier les marques cousues norvégiens Chuch ,Paraboot, Weston, Loding certe plus chère mes 10 ans après ca roule encore sur Vinted il y a souvent de bonne occassion quasi neuve a 180/200 euros ,ce qui est raisonnable